ÇØÈÚ åÐå ÇáÕÝÍÉ

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FALCIFICATION DE LA BIBLE (2/2)

par Dr.Zeinab Abdelaziz
Professeur de civilisation Française


Trois artistes différents, le même sujet : la vierge avec des jumeaux !

Parut en 2001, 271 pages, 19 chapitres et une bibliographie de 36 pages, le livre de Tony Bushby, ‘The Bible Fraud’ demeure à part dans le résultat des recherches qu’il présente, preuves en main, en avançant une hypothèse qui résout logiquement les contradictions que renferme la Bible : Jésus avait un jumeau, tous deux de descendance impériale, outre ses frères et sœurs, Marie ayant mis au monde sept enfants. C’est pourquoi l’édition de 1907 de la ‘Catholic Encyclopedia’ dit nettement que l’histoire de la virginité de Marie est une fiction qui date du IVe siècle !

Ce livre de Bushby a été suivi par ‘La Crucifixion de la Vérité’, ‘Le secret dans la Bible’, ‘La Déception des jumeaux’, et le tout dernier : ‘Le Scandale du Christ’, dans lequel l’auteur défie nettement l’Eglise, en assurant qu’elle ne peut pas prouver l’existence de Jésus, la figure la plus énigmatique de l’Histoire !
Déjà Luigi Cascioli (1934-2010), prêtre italien défroqué, avait accusé l’Eglise avec son livre intitulé : ‘La fable du Christ’, un recueil sérieux de preuves juridiques démontrant que la figure de Jésus n’est rien d’autre que le résultat de manipulations et de falsifications de documents, qu’il dû imprimer à ses dépens, n’ayant pas trouver d’éditeur. Luigi Cascioli a entrepris de mettre l'Eglise face à la stratégie de manipulation mentale qui fait sa gloire depuis deux millénaires. Il a déposé, 11 septembre 2002, une plainte contre elle en la personne de Enrico Righi, curé de la paroisse de Saint Bonaventure à Bagnoregno, pour abus de la crédulité populaire et pour substitution de personne (art. 494 C.P.) : Jésus n'a jamais existé, c'est un personnage inventé par l'Eglise. L’auteur a effectué une exégèse rationnelle et pratique pas seulement sur les Livres Saints mais aussi sur toute une documentation concernant les religions païennes et leurs Cultes des Mystères dont le Christianisme est une parfaite reproduction.

La publication du livre de Tony Bushby permet au lecteur de voir une autre approche de la vie de Jésus, concernant les origines du Christianisme, foncièrement différente de ce que présente l’Eglise et beaucoup plus logique. Ce qui démontre que l’histoire que renferme le Nouveau Testament et offre aux adeptes, comme à tout lecteur, est une fraude tissée surtout aux quatre premiers siècles.

C’est pourquoi l’auteur assure en toute confiance : Nul n’ignore plus qu’en comparant les cinq plus anciennes Bibles, datant du IVe siècle, avec une des Bibles en cours de nos jours, on arrive à 18400 différences. Certaines sont très choquantes, tels : il n’y a point de résurrection dans ces anciennes versions ; point de naissance virginale ; Jésus avait un jumeau ; la vie de Jésus commence directement à l’âge de trente ans, et que tous les détails qui se trouvent de nos jours dans la Bible sont des rajouts. Demeure aussi le trou qui va de l’épisode de la conversation de l’enfant Jésus avec les savants du temple, jusqu’à l’âge de trente ans, lacune que l’Eglise n’arrive pas à combler et sur laquelle elle garde un silence de mort, entre tant d’autres. Bien plus, avec tous ces sérieux travaux de recherches, on se demande toujours : Jésus est-il fils de Joseph, de Judas de Gamala, d’un soldat romain ou d’Hérode le Grand : Où est la vérité très sainte Eglise ?!

On ne peut appréhender la réalité historique de Jésus que par les textes chrétiens. C’est-à-dire par ce que l’Eglise veut que l’on sache. Les auteurs païens, contemporains de Jésus n’ont rien dit de Jésus. Les rares passages qui se trouvent ont été carrément interpelés, expurgés, tronqués, qu’il est vain d’y chercher une information valide. Car l’image qu’ils proposaient de Jésus paraissait choquante et nuiraient à l’image de marque voulue par l’Eglise.

Le Nouveau Testament dévoile un grand nombre de détails, et, autant l’exemplaire est ancien, autant on y voit plus clairement. Ce Nouveau Testament de l’Eglise dit que Marie a eu sept enfants, que l’un d’entre eux s’appelait Judas Thomas. C’est le frère jumeau de Jésus. Car Thomas en araméen veut dire jumeau. Un nom en hébreux (Taoma) qui signifie ‘jumeau’. L’Apôtre Jean, dans son évangile, affubla Judas d’un surnom : Didyme qui, en grec, veut également dire ‘jumeaux’. Thomas Didyme = ‘Jumeau le Jumeau’ ! Les évangiles se taisent sur ce passage, mais l’apocryphe de Barthélémy le dévoile.

Mathieu et Luc disent que Jésus est le premier-né de Marie et Joseph, que jésus avait 4 frères plus jeunes et au moins 2 sœurs. Il y a plus de 40 références directes dans le Nouveau Testament concernant les jumeaux et chacun d’entre eux est considéré comme fils de Dieu et né d’un roi, à ne citer que : ‘Jésus étant né à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode, voici que des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem en disant : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu, en effet, son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage » (Math. 2 : 1-2) ; dans l’évangile de Jean (1 : 49) : « Nataniel reprit : ‘Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël’ ». Dans les manuscrits de Nag Hamadi, Thomas est dit Judas Thomas = Judas le jumeau. Dans plus d’un endroit les Actes de Thomas le représente : « Judas Thomas comme frère jumeau de celui qui est appelé maintenant Jésus-Christ ».
Les Actes de Thomas parlent d’un incident où Jésus apparait à un jeune Homme qui vu dans Jésus la ressemblance de l’Apôtre Judas Thomas. Jésus lui dit : « Je ne suis pas Judas le jumeau, qui est aussi Thomas, je suis son frère » …

Dans ces anciennes Bibles du IVe siècle, l’histoire de Jésus se termine lorsque la tombe fut trouvée vide et le corps enlevé. Ce corps dont on parle est celui de Simon de Cyrène, écrit Bushby. Les Bibles actuelles ajoutent encore 12 versets à la fin de ceux qui parlent de résurrection qui n’eut jamais lieu ! D’ailleurs tout médecin honnête ne pourra jamais approuver que le cerveau humain reprenne vie après avoir été déclaré mort et enterré trois jours, car quelques minutes après la mort c’est un arrêt final du cerveau, pour toujours !
Les synoptiques présentent deux facettes de Jésus, deux histoires embrouillées. Ce qui donne des anomalies dans la personne de Jésus que l’on met d’habitude sur le compte des contradictions, ou comme dit Vatican II : variantes d’inspiration de leurs auteurs. Ce qui biffe l’inspiration divine d’un trait ! En fait, on a un personnage composite, paradoxal : un glouton, une sorte de larron, exotérique, terre à terre ; l’autre un ésotérique, un réformateur ambigu, un prophète, un ‘Fils de l’Homme’, un ‘Fils de Dieu’. Bien plus, dans la Bible Jésus est appelé Roi une trentaine de fois, alors que les documents actuels ne mentionnent jamais Jésus comme Roi.

Dans Mathieu (25 : 14-30) et Luc (19 : 11-27), Jésus s’y identifie à un personnage de haute naissance « qui s’en va dans un pays lointain pour y être investie de la royauté » ; dans Luc (23 : 3-4) le préfet romain interroge Jésus « Es-tu le roi des juifs ? ». Jésus répond par l’affirmative. C’est pourquoi Pilate se tourne vers les chefs des prêtres : « Je ne trouve rien de criminel chez cet homme ». Et les Textes disent qu’il a été crucifié comme Roi des juifs.
C’est cette lignée royale, historique, foncièrement camouflée qui fit qu’en 1415, l’Eglise de Rome détruisit tous les renseignements concernant les deux premiers siècles de livres juifs qui contenaient le nom de Jésus. Benoit XIII condamna un traité intitulé ‘Mar Yésu’, puis ordonna de détruire tous les livres d’Alxai. Aucun de ces documents n’existe que dans les archives d’églises comme étant autrefois en circulation ! Un peu plus tard, le pape Alexandre VI (1492-1503) ordonna de détruire toutes les copies du Talmud.

Cependant, il existait parmi les ecclésiastiques l’idée que Jésus avait deux natures. Le vrai problème était que la vie des deux jumeaux a été amalgamée afin que les deux puissent être déifiés ensemble et que leurs noms soient liés à l’Eglise.

Lire le Nouveau Testament de ce point de vue, avec l’optique de deux vies qui s’entrelacent, cela résout toutes les contradictions de la Bible. C’est un aspect qui a été peu ou presque pas traité. Quelques citations survécurent dans les écrits d’Hippolyte, évêque de Rome (176-236), et saint Epiphanius de Salamis (315-403), rapportent que ces manuscrits contenaient la vie de Rabbi Jésus. D’ailleurs Tony Bushby présente le tableau des trois lignées de Jésus en détails :
1 – la lignée Arabe, Nabatéenne, Iduméenne, Hasmonéenne ;
2 – la lignée Celtique ;
3 – la lignée Romaine.

Dans les Bibles anciennes Marie s’appelait Mariamne. Mariamne était la petite-fille favorite d’Hérode. Elle a été violée par un soldat romain qui avait comme surnom ‘le Panthère’. Cet homme devint plus tard l’empereur de Rome en l’an 14. Il était Tiberius, le fils adoptif de l’empereur Auguste. Mariamne accoucha des deux jumeaux qui furent cachée un certain temps dans la maison d’Auguste. Car Auguste et les 12 premiers Césars ont été déifiés, et ces deux jumeaux ont été appelé ‘Fils de Dieu’. Ce qui est correcte selon les traditions en cours à l’époque.

Cela va droit au premier Concile de Nicée, en 325, convoqué par un membre de la famille des deux jumeaux : l’empereur Constantin, qui ordonna la première réunion de l’Eglise chrétienne pour mettre fin à leurs querelles, ordonna de fusionner les deux vies, Rabbi Jésus et Judas le jumeau, en une seule histoire, pour la déifier en une seule personne. Ainsi le Christianisme eut sa Déité en 325 ! Puis il ordonna à l’évêque de faire Cinquante copies de ce nouveau Testament pour le distribuer à toutes les églises de son empire.

Tel qu’on le voit, grâce à tant de recherches sérieuses, que l’on peut compter par centaines, la Bible n’est point la parole de Dieu, mais paroles d’hommes. Le Nouveau Testament est non seulement paroles d’hommes, mais une falsification humaine de A à Z. Les hommes de l’Eglise le savent parfaitement. Surtout que les minutes de toutes ces fabrications se trouvent dans leurs archives, la date de chaque nouvelle addition ou chaque changement se trouve dans la chronologie officielle.

Après tout ce qui précède on ne peut que répéter haut et fort : la Bible actuelle n’est point la parole de Dieu, mais paroles d’hommes, paroles controuvées, tant de fois biffées et rectifiées. N’est-il pas honteux de continuer à vouloir l’imposer au monde, et surtout à l’ingurgiter aux musulmans !


Zeinab Abdelaziz
Le 12 juin 2018

 

                                                                                          

 

ÊÒííÝ ÇáßÊÇÈ ÇáãÞÏÓ (2/2)
 

Dr.Zeinab
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